au quotidien

nouveau quinquennat.

force est de constater que beaucoup de personnes détenant des biens ont peur de les perdre, et de les partager. est-ce qu'elles arrivent à être heureuses bien qu' entourées de personnes qui vivent dans la misère ? il y a des bidonvilles tout autour du périphérique. c'est choquant. c'est honteux. je n'entends personne crier au scandale. je me demande si j'ai encore des oreilles. la machine infernale nous a soufflés. j'ai envie de hurler. combien de temps pourrons nous vivre dans ces conditions ? ce n'est pas mes seules conditions de vie qui m'intéressent, mais celles aussi de mes voisins, de ma famille, de mes amis !!!

j'ai peur. peur de défendre quelque chose toute seule. je n'y croyais pas. et je crois que je ne réalise pas encore tout à fait. je constate qu'on a lobotomisé en douceur, et en masse. et je me sens responsable car cela veut dire que nous ne sommes pas assez vigilants. prenons le temps de se retrouver. nous n'avons peut-être pas suffisamment travaillé notre pensée et notre action d'homme libre ? ni le fondement de la société qui est le social ? il faut réinventer la société. par quoi commencer ? je voudrais que vous veniez à la MACH-Inante. nous travaillons à créer des conditions correctes de création. la région ile de france nous y aide financièrement et nous nous battons aussi... contre nous même ! nous cherchons à partager tout ce qu'on peut, avec un nombre important d'artistes. nous avons toujours offert nos espaces de jeu à des amis artistes (la MACH-Inante, confluences, le berthelot) on en a pris plein le gueule d'émotions, car aucune école ne forme à la vie en société. le collectif est une école pour ça. on y crée des moments étonnants et les oeuvres qui en sortent sont en cristal. le bonheur est dans l'échange de pré. il faut le montrer, le dire : nous sommes heureux de partager. 

et vous?

blandine, les koeurspurs

est-ce que vous pouvez développer un rhizome pour cette information? merci.